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lundi 13 avril 2020

Le corps du directeur


Episode n°3, suite du poste  07/04



Morgenspat enquête en Haute-Alsace
Je suivis le réceptionniste qui me fit d’abord traverser la salle des repas, une belle et grande pièce éclairée par la lumière du soleil qui se levait et venait apporter ses rayons à travers trois grandes baies vitrées. Ensuite, nous prîmes une porte dérobée derrière une colonne, sans doute utilisée seulement par le personnel.  

-Dites-moi, monsieur le réceptionniste, vous m’emmenez où ?
-Ah, veuillez excuser mon impolitesse, Monsieur, je ne me suis pas présenté. Je me nomme Jean Meyer, maître d’hôtel en ce bel endroit depuis vingt-sept ans. Vous pouvez m’appeler Jean, comme le font nos clients habitués. Je vous emmène au sous-sol, dans les cuisines. C’est là que nous avons découvert le corps de Monsieur le Directeur : Michel Soldermann.
-Dans les cuisines ? Que faisait un directeur dans les cuisines ?
-Je ne sais pas monsieur.
-Et vous que faisiez-vous à la réception ? Vous êtes maître d’hôtel, non ?
-Je me trouvais derrière le comptoir d’entée car le réceptionniste, Adrien Moreau, a disparu. C’est probablement lui qui a dû tuer Monsieur le Directeur. Je cherchais quelques indices.

Dans les cuisines, il faisait chaud. Elles ne me semblaient pas aux normes. C’était étrange pour un hôtel qui montrait un tel luxe.
Le directeur était assis à table. Sa main tenait un verre de vin rouge mais, il avait la tête, littéralement, dans le plat… comme s’il s’était subitement endormi pendant qu’il mangeait. Je le touchai au cou et lui touchai la veine jugulaire, qui est au contact de l’artère carotide, pour voir si le cœur battait. Monsieur Soldermann ne dormait pas et son cœur ne battait plus. Toutefois, il n’était pas totalement froid. Son décès devait remonter à une heure, voire trois quarts d’heure puisque dans les cuisines il faisait très chaud.

-Dîtes-moi, Jean, il y a un téléphone ici ?
-Non Monsieur l’inspecteur. Il y a un téléphone à l’accueil pour le réceptionniste et les clients et un autre dans le bureau de Monsieur le Directeur.

J’en déduisis que monsieur Soldermann m’avait appelé depuis son bureau.
Pourrais-je y jeter un coup d’œil, Jean ? D’autant que je n’ai pas de réseau et j’aimerais bien avertir l’inspecteur Martin, mon second de ce qui se passe ici. Si je pouvais utiliser le téléphone de monsieur Soldermann, ça m’arrangerait.
-Bien sûr, Monsieur l’inspecteur, veuillez me suivre.


Justement, à suivre…
Ce sera tout, vous pouvez disposer, repos !

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