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mardi 7 avril 2020

Le receptionniste impévu


Suite du post du 31/03

Je garai ma voiture entre deux autres véhicules… d’un autre temps. Je descendis et je les regardai avec admiration. Il y avait là une Citroën Traction Avant et une Renault Juvaquatre. Les deux étaient noires et étincelantes. A côté, ma petite Clio beige poivre ne payait pas de mine. Je me dis : 

- Vu l’état de ces voitures, ceux qui les ont achetées ne sont pas seulement collectionneurs mais aussi « friqués » ! On dirait qu’elles sont neuves. Même les sièges semblent d’origine. Et les pneus ! Ils doivent être introuvables ; ils ont dû les faire façonner exprès ! De nos jours, ces deux merveilles doivent avoir une valeur inestimable.

Je rentrai en poussant la lourde porte à tourniquet.
Dans l’hôtel, pas un bruit... et il n’y avait personne à l’accueil. 
Derrière le comptoir, je n’apercevais que le casier des clés. Ce calme me sembla étrange pour un Hôtel d’un tel luxe mais je trouvai cela amusant et bienvenu car l’envie me prit d’actionner la sonnette ; chose qu’on ne peut faire que très rarement. Effectivement car, je n’en eus pas le temps ; derrière le comptoir, un homme se releva comme surgissant de nulle part et dit d'un air de haut-dignitaire : 
 
- Bonjour Monsieur, vous avez réservé ?

J’avoue, je fus surpris. Je ne m’attendais pas que quelqu’un soit accroupi derrière le comptoir. Je bafouillai quelques mots… 
 
- Je vois, dit l’homme, en ce moment, l’hôtel est plein. Nous ne pouvons vous accueillir.
- Comment ça, plein, il n’y a que deux voitures sur le parking. C’est un hôtel ici ou pas ? 
- Dans l’immédiat, ce n’est pas un hôtel. Il y a eu un meurtre tantôt et nous ne pouvons laisser entrer personne, ni laisser sortir les clients. Croyez-moi, partez et essayez l’hôtel des Trois Paysans, il se trouve à l’entrée de Ferrette.
- Mais, je ne veux pas de chambre, m’exclamais-je ! Je suis le capitaine Claude Morgenspat de la police criminelle de Mulhouse. Quelqu’un de chez vous m’a appelé : Monsieur Soldermann. 
- Ah, Monsieur le Directeur ? Avant qu’il ne soit tué alors. Veuillez me suivre.

Justement, à suivre…
Ce sera tout, vous pouvez disposer, repos !

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Vittorio : le Tome 2 de Rouge sur Blanc, Fabien et l’identité enfouie est disponible.
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Bonne lecture et, faites-vous plaisir, partagez. Merci. Allez-y, partagez.  

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