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lundi 24 février 2025

Réussir un polar - 7, surprendre

 


Le « Tandem Littéraire » est représenté en Sud-Alsace par Patrick Frickert et Vittorio DiMarco ; ensemble, ils écrivent des romans policiers, des polars locaux.

J’ai tiré « étonnez-moi Benoît » d’une chanson de Françoise Hardy. Et, si on peut conquérir une fille en la surprenant, on peut aussi attirer l’attention d’un futur lecteur, d’une future lectrice avec la même tactique. Il faut être imaginatif, éviter de resservir du réchauffé, du déjà lu !

Je sais, toutes les histoires sont les mêmes : on mène sa vie aussi bien qu’on peut puis il y a un problème. On essaie de solutionner le problème et on attrape le coupable. Mais, ceci n’est que l’ossature.

Notre travail, c’est l’habillage du squelette d’abord et du corps ensuite. Et ce n’est pas fini ! Nous n’avons pas tous la même vie, les mêmes moyens, les même voisins, les mêmes problèmes. Ensuite qui même l’enquête ? Quels sont ses faiblesses, ses points forts, ses collègues, sa façon de faire, etc. et ses problèmes personnels ? Tout cela, il faut le mentionner dans l’histoire.

Même une partie de cartes peut être intéressante, mouvementée, avec des rebondissements. Elle peut être agressive, drôle, énigmatique, etc. et pourtant, les joueurs sont assis ! Et parfois, ils ne parlent pas ! Ils regardent leur jeu, font des projets, s’interrogent sur les cartes des autres joueurs, lèvent les yeux pour les regarder, cherchent à comprendre leur stratégie, devinent leurs cartes, prévoient une contre-attaque, etc. se méfient d’un bluff dans l’air…

Aussi, dans l’histoire que vous allez écrire il faudra mettre tous ces ressentis ; il faut que le lecteur se sente dans l’ambiance, qu’il soit étonné à chaque bas de page ! Il faut qu’il ait envie de tourner la page, de participer à l’aventure, de découvrir le coupable avant la fin… et là, il faut l’étonner encore plus puisque le coupable sera, et pour des raisons que vous expliquerez, quelqu’un d’autre !

Le « Tandem Littéraire PF-VD » a écrit 16 enquêtes (éditées chez TheBookEditions.com) et aucune ne ressemble à l’autre. On parle de meurtre, bien sûr puisque ce sont des polars mais, parfois, on parle de dame blanche, de vampire, d’une créature inimaginable, etc. et le tout se passe à côté de chez vous. Étonnant, non ?

La semaine prochaine suivra un texte titré « soigner le début et la fin ! ».

En attendant, prenez soin de vous. Repos.

Cap. Claude Morgenspat

Bonne lecture

Voici mes amis en écriture : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim.

lundi 17 février 2025

Réussir un polar - 6, le choix des lieux

 


Le « Tandem Littéraire » est représenté en Sud-Alsace par Patrick Frickert et Vittorio DiMarco ; ensemble, ils écrivent des romans policiers, des polars locaux.

Pour toute littérature, pas seulement pour les polars, le choix des lieux est important. Ils sont là pour donner une réalité à l’histoire. Les lieux rendent crédible une histoire inventée ; psychologiquement, les lieux existent donc l’histoire doit être vraie !

Pour ce qui regarde nos histoires, aussi bien les enquêtes de Claude Morgenspat que celles de Paule Adler, nous avons choisi le Sud-Alsace et notamment le Sundgau pour ses histoires et légendes qui font bon ménage avec la réalité. Bien souvent, elles sont rappelées régulièrement dans les quotidiens locaux.

À cela, comme pour « Finir à Ferrette » ou « Le Cas Nonnebruch », nous y ajoutons le côté historique vrai connu de la plupart des Haut-Rhinois ou comme dans « Le Corps Évanoui » ou « Le Cas Bruno Spitzmal » nous expliquons les lieux comme si le lecteur était présent, menant l’enquête avec nous, et tout cela vient appuyer le côté réel de l’histoire.

Le conseil : renseignez-vous, allez sur place, prenez des notes, voyez si c’est possible, documentez-vous ; la première personne à convaincre, c’est vous ! Une histoire, pour paraître vraie, doit avoir un passé.

La semaine prochaine suivra un texte titré « surprendre ; étonnez-moi Benoît ! ».

En attendant, prenez soin de vous. Repos.

Cap. Claude Morgenspat

Bonne lecture

Voici mes amis en écriture : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim.

lundi 10 février 2025

Réussir un polar - 5, l'ami du héros

 


Le « Tandem Littéraire » est représenté en Sud-Alsace par Patrick Frickert et Vittorio DiMarco ; ensemble, ils écrivent des romans policiers, des polars locaux.

Comme nous l’avons compris dans le post précédent, un héros ne meurt pas. Mais on peut rajouter : il n’est jamais seul ; ce serait triste ! Il a besoin d’un ami comme Sherlock Holmes a le Dr Watson ou Hercule Poirot a le cap. Arthur Hastings. Même, parmi les solitaires extrêmes, Lucky Luke, qui pourtant se dit le « poor lonesome cow-boy » a Jolly Jumper, son cheval, pour « l’épauler » ou Rahan a son couteau pour lui indiquer le chemin.

Un héros qui a un ami est donc une valeur sûre. C’est pourquoi, pour mes aventure, j’ai « Martin » (voir Ballade à Sylvie) et parfois toute une équipe (voir Finir à Ferrette) pour me donner la réplique ou m’aider dans mes investigations.

L’ami du héros est parfois appelé « faire valoir ». Il est alors plutôt gauche et plein de défauts (le cap. Haddock ou Milou pour Tintin) mais il ne laissera jamais tomber son ami, le héros, et ce sera quelqu’un en qui le héros peut faire confiance pour le tirer d’un mauvais pas ou… l’envoyer dans l’aventure (Claude Waldbach pour Fabien l’artiste peintre).  

La semaine prochaine suivra un texte sur les « lieux de l’action ».

En attendant, prenez soin de vous. Repos.

Cap. Claude Morgenspat

Bonne lecture

Voici mes amis en écriture : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim.

mardi 4 février 2025

Réussir un polar - 4, le personnage principal

 


Le « Tandem Littéraire » est représenté en Sud-Alsace par Patrick Frickert et Vittorio DiMarco ; ensemble, ils écrivent des romans policiers, des polars locaux.

Le personnage principal d’un livre, une bédé, un film, etc. n’est pas forcément la personne qu’on voit le plus (voir le film « Le Chien des Baskerville » ou lire le livre ; à un certain moment, Sherlock Holmes est absent et c’est son ami, le Dr Watson qui est présent du début à la fin) ; donc le héros est cette personne sur qui repose la bonne fin de l’histoire.

Ainsi, dans « Temps de Meurtres », le cap. Morgenspat disparaît pendant 2 chapitres. (Naturellement, je ne peux pas vous dire pourquoi, je ne veux pas vous priver d’une bonne énigme !) c’est pourtant lui le héros ! (16 aventures !)

Le personnage principal peut être un homme ou une femme ; dans « La Bête de Nonnenbruch », c’est Paule Adler qui mène l’enquête. C’est une femme, elle est supposée vulnérable…

C’est important d’avoir le héros de l’histoire qui soit, apparemment, en difficulté, ça amène de beaux rebondissements, surtout quand le « méchant » et plus fort.

Mais, un héros, une héroïne, ne meurt pas ! (Sir Conan Doyle tue Sherlock Holmes dans les chutes du Reichenbach, en Suisse, canton de Berne, et pourtant on peut encore suivre ses aventures aujourd’hui ! Lire « Le dernier problème ».)

Le cap. Morgenspat aussi est mort, empoisonné, dans « Mort et remords » ; il y a eu d’autres suites. Il est mort d’une balle de revolver dans « l’Indice pensable » ; à quand la suite ?

La semaine prochaine suivra l’ami du héros, parfois appelé « faire-valoir ».

En attendant, prenez soin de vous. Repos.

Cap. Claude Morgenspat

Bonne lecture

Voici mes amis en écriture : Atelier d’écritures ; avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman ; V.DiMarco et VittorioDenim.